24 décembre 2006

Produits péï pour le réveillon de Noël ... oui mais quand ?

Joyeux Noël !
Que c'est sympathique de faire parvenir des colis de produits Péï (mangues, letchis frais et autres rhums chaleureux...) à nos proches en métropole pour être un peu avec eux pour le réveillon de Noël et leur montrer que vous pensez à eux.
Il y a des spécialistes de l'acheminement de ces prestigieux colis - c'est un de leurs termes (j'en vise 1 en particulier avec qui j'ai traité), ils se chargent de les préparer, vous proposent des dates de livraison, encaissent d'avance vos paiements par carte bancaire, et bien ...
juste pour ce qui est des expéditions de notre foyer : 6 colis sur 7 ne sont pas parvenus pour le fameux soir de Noël !!!
Je vous rassure, nous avons bien reçu les confirmations de paiement. Ce qui veut dire que l'on avait accepté de payer le prix fort car conscients du service rendu - heuuuu ... pas pour cette fois.
Pas moyen de les joindre par téléphone (par mail c'est déjà fait !), alors de nombreux déçus se sont adressé indirectement à ces faiseurs de rêves de Noël 2006 par le biais des ondes radio, et ils étaient nombreux les mécontents à se manifester de la sorte ce matin.
Quelle que soit l'explication qui va nous être donnée, cela ne m'empêchera pas de penser qu'une fois de plus le manque d'efficacité a prévalu.
Que la responsabilité soit directe ou indirecte, avec ou sans connaissance préalable du désagrément qui allait en découler, c'est un maillon d'une chaîne économique débutant à La Réunion qui a failli.

CE N'EST PAS COMME CELA QUE LA RÉUNION GAGNERA !

Nous sommes trop fatalistes, trop prompts à pardonner ... il ne le faut plus pour différentes raisons !
Le consommateur n'est pas un mouton que l'on tond ou un pigeon que l'on plume (un publiciste a cru que ces animaux allaient faire gagner un nouveau modèle pour une marque automobile - quels "moucatages" en retour !).
L'efficacité se mesure, des organismes la certifient soit, mais c'est surtout avec la satisfaction du service rendu et reçu que cela se gagne.
Si responsable logistique il y a, c'est à lui de prévoir l'imprévisible - surtout quand il traite de denrées périssables - je me demande s'il a le coeur à réveillonner ce soir devant le gâchis et les déceptions qu'il a occasionnés.
Et dès mardi 26 je crois que le standard téléphonique de cette société va fumer, qu'ils vont en entendre des vertes et des pas mûres (comme leurs produits ?) ... si, comme je compte bien le faire, tous les déçus vont faire valoir leurs droits.

JOYEUX NOËL !!!

20 décembre 2006

Sarda ! ... Reviens !

20 décembre - fête de l'abolition de l'esclavage à La Réunion proclamée en 1848.
Sarda Garriga n'a pu la prononcer dès son arrivée à La Réunion nous disent les historiens.
Sous la pression des lobbies de l'époque (déjà !) il aurait été contraint de laisser la coupe de la canne à sucre s'achever avant d'intervenir.
Il n'aurait même pas été pris au sérieux parce que, dit-on, son costume trop simple pour un haut dignitaire n'arborait pas un tableau de décorations clinquantes.
Quels prétextes trouveraient aujourd'hui nos gros zozos contemporains ? (et remarquez que certains sont les dignes descendants de ces "illustres" personnages qui ont "fait" La Réunion).
Il faudra bien quand même arriver à améliorer en de multiples points la condition des réunionnais, mais comment ?
On a bien des associations de consommateurs, suivez mon regard vers l'inutile,
des instances sont prévues pour ceci,
des observatoires pour cela,
... mais au final ?
Au final, et bien, quelques faits croustillants vécus :
... des ruptures de stocks de produits appréciés dans les grandes surfaces ("vous n'avez qu'à prendre vos précautions" m'a répondu le directeur aujourd'hui remplacé d'un hyper - il n'a pas été déçu de ma réponse, il n'a pas dû s'en vanter en haut lieu),
... dans le même hyper, la boîte de sucre roux en morceau d'une marque locale est plus chère qu'en métropole (2,15 euros contre 1,85 là-bas !!!), parlez moi de subvention et autre aide à la filière : c'est pour les autres ?
... des prix exorbitants pour l'entretien des véhicules (311% du prix pour une pièce estimée en métropole et indisponible avant plusieurs semaines - et d'une marque nationale svp, pas une japonaise ou un coréenne bien vues dans le coin) et le service associé qui laisse à désirer ("les prix sont libres" m'a répondu officiellement l'instance chargée de les contrôler),
... des salaires de misère dans certains secteurs privés, incomparables avec les emplois identiques en métropole ("il y a un grand nombre de demandeurs d'emploi prêts à prendre la relève"),
Arrêtons là une liste qui pourrait presque s'étendre à l'infini.
C'était juste pour faire remarquer qu'une minorité se goinfre comme en 1848 à La Réunion.
Non, non, rien n'a changé chantaient les Poppies, ... de qui parlaient-ils ?

SARDA REVIENS ... ET NE TE LAISSE PAS ABUSER CETTE FOIS-CI !!!!
Tu as été trop gentil à l'époque et comme toujours cela a été pris surement pour de la faiblesse.

Coluche en 1981 voulait se présenter "Pour leur foutre dans le C..." et il "leur" a fait peur mais ils continuent ici et ailleurs.
Faut-il vraiment le leur foutre un jour pour qu'ils comprennent ???
Ne serait-ce pas le moment s'ils ne nous écoutent pas ?
Monsieur de La Palisse aurait dit qu'on n'a jamais été aussi près des élections.

11 novembre 2006

Des exemples à suivre

Il n'en reste qu'une poignée de ces héros mais je crois que nous leur devons un grand nombre des espaces de liberté dans lesquels nous pouvons encore évoluer.
Qu'en aurait-il été en effet si sans leur sacrifice l'armistice, dont nous célébrons aujourd'hui le 88ème anniversaire, n'avait pu être signé ?
Et encore ! Cela n'a pas été suffisamment clair au yeux de tout le monde, puisque quelques années plus tard un illuminé-frappé a recommencé et a failli réussir.
Attention aux symboles : 88 est le nombre sacré de ceux qui le vénérent encore (H est la 8ème lettre de l'alphabet, et doublée c'est le sigle de leur slogan de m...).
De par le monde il existe encore de ces illuminés-frappés qui ont envie de dominer leurs semblables, animés par autant d'idées absurdes que leurs prédécesseurs, trouvant de faux prétextes pour faire la guerre, exterminer, créer le chaos... loin de chez eux, c'est encore mieux !
A chaque fois qu'on les a stoppés dans l'histoire c'est en s'entraidant au niveau des nations spoliées, envahies, occupées, détruites.
Mais des niveaux plus restreints ont réussi aussi, près de nous : en Algérie, en Indochine-Vietnam, et vous verrez que d'autres dont on parle tous les jours dans les médias vont réussir.
Voila les exemples que nous devrions essayer de suivre sur notre Île.
Bon, nous ne sommes pas envahis ici par des puissances qui se voudraient hégémoniques, quoique ...
Peut-être à cause des nombreux bretons premiers habitants de La Réunion, le Réunionnais de souche, d'adoption ou de coeur, ressemble aux habitants de ce petit village irréductible et armoricain bien connu, il apprécie le moucatage, le ralé-poussé.
Et bien c'est folkorique mais ce n'est pas ce qu'il nous faudrait, suivons aussi l'autre leçon donnée par ce petit village en choisissant nos romains d'aujourd'hui et réalisons l'union qui fera la force qu'il nous manque pour nous en débarrasser.
Ne courrez pas pour autant de suite jeter un menhir péi (le galet !) vers celui ou ceux que vous jugez responsable de tous vos malheurs !
Nos romains peuvent être des personnes bien sur, mais encore plus des sujets préoccupants que notre travail en commun doit contribuer à combattre.
Une fois la liste de ces sujets établie il nous faudra attribuer des priorités d'action car l'énergie qui se disperse perd de son efficacité et tout ne pourra se retrouver classé en première priorité.
Par contre un bon choix initial pourrait faciliter les actions suivantes.
Je propose déjà de travailler (et non pas d'essayer de) sur l'amélioration de l'économie de notre île dans un cadre de développement durable.
Ce sont l'emploi, le cadre de vie avec toutes leurs répercussions qui se trouveront aidés.

04 novembre 2006

Au delà de la canne et du tourisme

L'île de La Réunion est connue de l'extérieur, et bien souvent qu'en Métropole sinon rien, pour la culture de la canne à sucre et pour le tourisme, mais nous qui y vivons, ou qui avons pris le temps de la connaître, nous savons que ce sont bien plus de choses qui la composent.

Et ces choses il nous faut les protéger et les faire évoluer dans le bon sens si nous voulons conserver, ou retrouver, cette qualité de vie qui nous plait tant en l'associant à un développement économique et social harmonieux.

Beaucoup de monde y a pensé, et ce bien mieux que moi, et bien avant moi.

Mettre des moyens en place pour développer des filières économiques autres et donc l'emploi, aménager le territoire en concertation, appréhender le million d'habitants, rééquilibrer les micro-régions, préserver le patrimoine naturel,...

Alors pourquoi voyons-nous se profiler un avenir qui ne reflète pas ces belles idées ?

Tout d'abord ne croyez-vous pas qu'une des raisons principales vienne du fait qu'il y a toujours consensus pour dire que "çà ne va pas", mais que c'est ensuite souvent la discorde quand des mesures sont envisagées ou prises pour améliorer les choses ? Alors on ne lance pas, on ne suit pas, ou on ne va pas au bout des actions qui apporteraient un remède.

Qu'est-ce qui nous fait réagir de la sorte ?

Mon idée première c'est que l'on a trop de réactions épidermiques, partisanes, intéressées,... qui otent toute objectivité dans l'appréciation des solutions proposées.

Et pourtant, ne croyez-vous pas que ce n'est qu'ensemble que nous pourrons faire avancer les choses ?

Message éditorial

Je suis tombé amoureux de l'île de La Réunion il y a maintenant pas mal d'années.
Je la vois évoluer depuis avec un oeil attentif, son évolution m'intéresse ... tout autant qu'elle m'inquiète !
J'ai failli ouvrir ce blog sous le titre de "Panser à La Réunion" pour réagir tant qu'il en est encore temps.
"Penser à La Réunion" doit se faire tous ensemble, vite et d'une façon constructive, c'est à dire sans arrière pensée.
"Penser à La Réunion", sans faire de sémantique, ce ne doit pas être "penser dans son coin", ce devrait être "penser à ce que l'on peut faire pour La Réunion", même si on n'y réside pas.
Aussi je vous encourage à formuler sur ce blog le résultat de vos pensées pour La Réunion, que vous y résidiez, que vous la connaissiez, que vous l'aimiez, ou encore que vous ayiez de bonnes idées pour son développement durable et harmonieux.
Cette photo prise par mes soins en 2001 lors de la migration des baleines à bosse le long de nos côtes regroupe à mon sens tout un ensemble sujet de nos réflexions : la mer, les oiseaux, les habitations, la montagne ... mais elle a été prise de trop loin pour montrer l'état des voies de circulation !