Un courantomètre a été immergé le 5 juin 2009 dans la baie de Saint-Paul en vue d'effectuer des tests et d'envisager une éventuelle production d'énergie basée sur la force du courant marin.
Il a été immergé à une profondeur de 40 mètres au large du Cap La Houssaye.
L’ARER (Agence Régionale de l'Energie Réunion), l’ARVAM (Agence pour la Recherche et la VAlorisation Marines), l’ARDA (Association Réunionnaise pour le Développement de l'Aquaculture), la commune de Saint-Paul, trois investisseurs privés réunionnais et un australien sont associés dans cette opération.
Cette première opération est prévue pour durer trois mois afin d'effectuer des mesures sous différentes conditions saisonnières et en tirer des conclusions fiables.
Elle prévoit l’immersion de deux autres appareils de mesure de la vitesse du courant, dont l’un sera à proximité des cages de la ferme d'aquaculture de l'ARDA.
Les données enregistrées de direction et de vitesse seront relevées en se rendant sur place et en connectant un ordinateur portable aux courantomètres (n'aurait-il pas été possible de télé-relever les informations ?).
Ce sujet est encore trop nouveau, les retours d'expériences d'études similaires, en Bretagne par exemple, ne sont pas encore connu.
Il faudrait, pour qu'une production d'énergie soit envisagée, au moins constater que le courant soit d'une vitesse soutenue et qu'il soit assez régulier.
"Il faut 3,4 noeuds, mais de façon régulière" explique Laurent Gautret, Directeur Technique de l’ARER.
Si les résultats sont positifs, des recherches approfondies en partenariat avec des industriels du secteur seraient lancées, avec un horizon de production d'énergie à 5 ans.
Si ces résultats font que l'opération ne s'engage pas dans la voie de la production d'énergie, les mesures auront au moins permis de bien connaitre les courants marins dans la baie de Saint-Paul.
L’adjoint municipal écologique, Jean Eperldinger, rappelle que la ville de Saint-Paul "s’inscrit dans cette recherche d’un maximum d’autonomie énergétique en produisant propre avec le soleil, le vent et l’eau".
Nous avions déjà parlé des initiatives louables en développement durable de la ville de Saint-Paul.
On ne peut que se féliciter en tout cas de ces initiatives propres en effet, sans dégradation apparente de l'environnement et qui tendent à limiter les importations d'énergies fossiles sur l'île de La Réunion.
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