29 janvier 2011

Je ne fais que des bêtises, des bêtises... mais qui et pourquoi ?

Sabine Paturel a chanté sur un air guilleret (ou de dérision) qu'elle ne faisait que des bêtises, mais là il va bien falloir prendre çà plus au sérieux,... et arrêter d'en faire à tous les niveaux !

Qui est-ce qui ne fait que des bêtises ?

Je cite pèle-mêle ceux que je vois en faire : la gouvernance, la société, la réforme fiscale, la pseudo-solidarité,...
Je ne suis pas misogyne, il y a aussi : le citoyen, le régime social, le législateur, le système bancaire (J'ai tout mangé les chocolats...), le Tribunal de Commerce (J'ai tout démonté le bahut...)...
Rien que sur des faits d'actualités réunionnais, mais le lecteur extrapolera facilement à d'autres.
C'est très facile de râler, mais faut dire pourquoi et proposer !
rappel : on est tous d'accord pour dire que çà ne va pas, c'est après que cela se gâte ! (mais ce n'est pas nouveau).

Alors sur les dernières bêtises du genre :

1. Pourquoi des bêtises ?

Des bêtises c'est paradoxal mais on en commet autant en faisant qu'en ne faisant pas (çà y est la pluie lui a ramolli le cerveau à celui-là !).

Rue qui devient torrent lorsqu'il pleut - les riverains se protègent des inondations avec des sacsDes bêtises commises "en faisant" :
- je peux vous amener voir une ravine endiguée (c'est bien)... à fond bétonné (c'est une bêtise car après on se plaint du manque d'infiltration des eaux),
- idem pour des bras de ravines détournés parce qu'ils traversent depuis toujours son terrain et que là on en a besoin de ce terrain pour une construction illégale de plus !
- des opérations d'aménagement bien pensées (!), et après on s'étonne d'inondations inhabituelles (voir photo ci-jointe publiée avec l'aimable autorisation d'un citoyen réunionnais fortement gêné lors de fortes pluies),
- et des actes d'incivilité graves !

Des bêtises commises "en ne faisant pas" (ou en le faisant mal) :
- la route de Grand Galet dont les éboulements tuent depuis des lustres (c'est pas moi c'est l'autre qui doit s'en occuper),
- et puis les routes du littoral, de la Montagne, du Brulé,... des éboulements se sont produits aujourd'hui même,
- et il y a deux jours toute La Réunion se lamentait des méfaits de la sécheresse (la presse nationale s'est même fait l'écho),
- ou tout simplement en laissant faire par fatalisme (désolé, mais ce sentiment me met un peu hors de moi).

2. Proposer d'en faire moins

Les bêtises, j'ai l'impression que l'on peut les réparer ou les éviter (ce blog a déjà émis quelques idées, souvent bien perçues par des spécialistes).
- retenir l'eau c'est compliqué ! Ah bon, et les retenues collinaires, si on en planquait un peu partout ? (en plus c'est aussi une possibilité de micro-activité : l'ARDA accompagne pour la pisciculture)
- des routes sûres c'est compliqué ! Alors on le sort (et vite !) le projet de nouvelle route du littoral, qui serait aussi ballon d'oxygène économique - çà se défend en haut lieu çà !)
- un système bancaire le plus cher de France, qu'à cela ne tienne ! Canto reviens ! Ouvrons des comptes en métropole ou ruons nous dans les enseignes les moins chères (j'y suis mais je ne les cite pas - because la pub :) )
- une économie qui part en vrille (J'ai mis le feu à la penderie...), avec la crise c'est compliqué ! Comme moi, d'autres doivent bien avoir quelques idées, et pas que dans les nouvelles technologies - je vous vois sourire - mais en gestation, alors discrétion oblige, mais pour vous mettre l'eau à la bouche : solidarité, développement durable, agro-alimentaire - (là c'est sûr, la cafetière du mec est vraiment noyée !).

Je pourrais proposer aussi la "Révolution du letchi" (toute ressemblance avec des faits réels serait voulue ! - du Jasmin - à plus grande échelle des Sarkophages - oups !) mais ce ne sera que lorsque toutes les possibilités de concertation auront été épuisées en vain.
Je sais pour l'entendre au quotidien qu'il y en a qui pensent que l'on a presque atteint l'épuisement.

Ce billet d'humeur (Fallait pas casser mon cœur...), comme souvent sur ce blog, pourrait bien être ma lettre ouverte au trop grand nombre de candidats que la moitié de la France et de la Navarre officialisera avant le 21 février pour les cantonales.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les candidats à cette élection locale, comme cela est toujours promis, avec vous ce sera réglé en trois coups de cuillère à pot,... n'est-ce pas ?

Attention, les bilans de mandat sont là pour vérifier vos dires !

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