Nous avons les Nuits des Publivores ces 7 et 8 mai 2009, mais mon billet ne les concerne pas,... mais pas du tout !
Je juge les pubs télé ou ciné moins intrusives que la publicité papier, qui elle de plus est très néfaste pour l'environnement.
Je vous avais déjà entretenu il y a quelques temps de ce que m'inspirait ces multiples prospectus déposés dans nos boîtes aux lettres, et en particulier la distribution de l'annuaire papier de La Poste.
Force est de reconnaitre que l'on assiste à une recrudescence de ce mode de communication.
Un ami me disait récemment que les distributeurs faisaient fi du logo "No-Pub" qu'il avait collé sur sa boîte aux lettres, qui soit dit en passant est recommandé par les collectivités en charge du traitement des déchets.
Si vous ne voulez pas transformer votre boîte aux lettres... en panneau publicitaire, voici une initiative pour imprimer son étiquette "Stop-Pub" au format normalisé des support plastiques sans être agressif envers le distributeur qui lui ne fait que son travail.
Et puis, pour faire bénéficier les consommateurs de réductions, point la peine de distribuer "n" bons de réduction dont ils n'utiliseront peut-être même pas un seul.
Des solutions existent avec le e-couponing qui se déploie déjà à La Réunion, mais il est encore boudé par les annonceurs.
Le e-couponing permet au consommateur de choisir son coupon de réduction, de l'imprimer (et encore bientôt il le chargera sur son téléphone portable) à partir d'internet ou d'une borne dans la galerie marchande.
Voici un site assez abouti de Métropole et en voici un de La Réunion qui n'attend plus que des annonceurs pour se développer à La Réunion.
Avec le e-couponing, les graphistes peuvent s'exprimer de la même manière, mais les forêts seront décimées moins vite, le papier glacé imprimé en quadrichromie - non recyclable - sera moins volumineux.
Certes les imprimeurs sont des employeurs !
Mais si les annonceurs consacrent le même budget publicitaire à d'autres supports (télé, c'est encore permis chez nous, ciné, radio, à la limite dans la presse quotidienne ou périodique, mais aussi les portails Internet), d'un point de vue macro-économique on devrait s'y retrouver.
Récemment nous avons observé aussi des actions, revendiquées par "Les casseurs de pub péi" (non identifiés), pour intervenir sur les panneaux 4x3 qui polluent visuellement les bords de nos routes (entrée nord de Saint-Leu, sortie Saint-Paul vers le Sud,...).
"L'environnement
Refuser la pub dans votre boîte aux lettres c'est : - économiser une moyenne de 40 kg de papier par an; 40 kg de prospectus, c'est 40 kg de papier pour lesquels il faut, selon le procédé : - 20 à 40 kg de bois, - 200 à 600 litres d'eau, - 120 à 240 Kwh d'électricité, - encre avec des métaux lourds, - des adjuvants et colorants.
L'économique
Soit un coût minimum de 62 euros hors distribution, facturé directement aux consommateurs lors de leurs achats. Une fois la pub "consommée" ou "non-consommée", il faut ajouter le coût du traitement : collecte, transformation ou incinération (environ 4 euros par foyer), assumé par les particuliers au travers des différents impôts et taxes. En conclusion, pour une ville de 60 000 habitants, le courrier non adressé représente 1 200 tonnes par an et une dépense de 120 000 euros par an en frais de collecte et traitement). Enfin, cerise sur le gâteau, le refus de pub c'est ne plus chercher son courrier dans un monceau de prospectus."
Source www.univers-nature.com
05 mai 2009
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