11 novembre 2006

Des exemples à suivre

Il n'en reste qu'une poignée de ces héros mais je crois que nous leur devons un grand nombre des espaces de liberté dans lesquels nous pouvons encore évoluer.
Qu'en aurait-il été en effet si sans leur sacrifice l'armistice, dont nous célébrons aujourd'hui le 88ème anniversaire, n'avait pu être signé ?
Et encore ! Cela n'a pas été suffisamment clair au yeux de tout le monde, puisque quelques années plus tard un illuminé-frappé a recommencé et a failli réussir.
Attention aux symboles : 88 est le nombre sacré de ceux qui le vénérent encore (H est la 8ème lettre de l'alphabet, et doublée c'est le sigle de leur slogan de m...).
De par le monde il existe encore de ces illuminés-frappés qui ont envie de dominer leurs semblables, animés par autant d'idées absurdes que leurs prédécesseurs, trouvant de faux prétextes pour faire la guerre, exterminer, créer le chaos... loin de chez eux, c'est encore mieux !
A chaque fois qu'on les a stoppés dans l'histoire c'est en s'entraidant au niveau des nations spoliées, envahies, occupées, détruites.
Mais des niveaux plus restreints ont réussi aussi, près de nous : en Algérie, en Indochine-Vietnam, et vous verrez que d'autres dont on parle tous les jours dans les médias vont réussir.
Voila les exemples que nous devrions essayer de suivre sur notre Île.
Bon, nous ne sommes pas envahis ici par des puissances qui se voudraient hégémoniques, quoique ...
Peut-être à cause des nombreux bretons premiers habitants de La Réunion, le Réunionnais de souche, d'adoption ou de coeur, ressemble aux habitants de ce petit village irréductible et armoricain bien connu, il apprécie le moucatage, le ralé-poussé.
Et bien c'est folkorique mais ce n'est pas ce qu'il nous faudrait, suivons aussi l'autre leçon donnée par ce petit village en choisissant nos romains d'aujourd'hui et réalisons l'union qui fera la force qu'il nous manque pour nous en débarrasser.
Ne courrez pas pour autant de suite jeter un menhir péi (le galet !) vers celui ou ceux que vous jugez responsable de tous vos malheurs !
Nos romains peuvent être des personnes bien sur, mais encore plus des sujets préoccupants que notre travail en commun doit contribuer à combattre.
Une fois la liste de ces sujets établie il nous faudra attribuer des priorités d'action car l'énergie qui se disperse perd de son efficacité et tout ne pourra se retrouver classé en première priorité.
Par contre un bon choix initial pourrait faciliter les actions suivantes.
Je propose déjà de travailler (et non pas d'essayer de) sur l'amélioration de l'économie de notre île dans un cadre de développement durable.
Ce sont l'emploi, le cadre de vie avec toutes leurs répercussions qui se trouveront aidés.

04 novembre 2006

Au delà de la canne et du tourisme

L'île de La Réunion est connue de l'extérieur, et bien souvent qu'en Métropole sinon rien, pour la culture de la canne à sucre et pour le tourisme, mais nous qui y vivons, ou qui avons pris le temps de la connaître, nous savons que ce sont bien plus de choses qui la composent.

Et ces choses il nous faut les protéger et les faire évoluer dans le bon sens si nous voulons conserver, ou retrouver, cette qualité de vie qui nous plait tant en l'associant à un développement économique et social harmonieux.

Beaucoup de monde y a pensé, et ce bien mieux que moi, et bien avant moi.

Mettre des moyens en place pour développer des filières économiques autres et donc l'emploi, aménager le territoire en concertation, appréhender le million d'habitants, rééquilibrer les micro-régions, préserver le patrimoine naturel,...

Alors pourquoi voyons-nous se profiler un avenir qui ne reflète pas ces belles idées ?

Tout d'abord ne croyez-vous pas qu'une des raisons principales vienne du fait qu'il y a toujours consensus pour dire que "çà ne va pas", mais que c'est ensuite souvent la discorde quand des mesures sont envisagées ou prises pour améliorer les choses ? Alors on ne lance pas, on ne suit pas, ou on ne va pas au bout des actions qui apporteraient un remède.

Qu'est-ce qui nous fait réagir de la sorte ?

Mon idée première c'est que l'on a trop de réactions épidermiques, partisanes, intéressées,... qui otent toute objectivité dans l'appréciation des solutions proposées.

Et pourtant, ne croyez-vous pas que ce n'est qu'ensemble que nous pourrons faire avancer les choses ?

Message éditorial

Je suis tombé amoureux de l'île de La Réunion il y a maintenant pas mal d'années.
Je la vois évoluer depuis avec un oeil attentif, son évolution m'intéresse ... tout autant qu'elle m'inquiète !
J'ai failli ouvrir ce blog sous le titre de "Panser à La Réunion" pour réagir tant qu'il en est encore temps.
"Penser à La Réunion" doit se faire tous ensemble, vite et d'une façon constructive, c'est à dire sans arrière pensée.
"Penser à La Réunion", sans faire de sémantique, ce ne doit pas être "penser dans son coin", ce devrait être "penser à ce que l'on peut faire pour La Réunion", même si on n'y réside pas.
Aussi je vous encourage à formuler sur ce blog le résultat de vos pensées pour La Réunion, que vous y résidiez, que vous la connaissiez, que vous l'aimiez, ou encore que vous ayiez de bonnes idées pour son développement durable et harmonieux.
Cette photo prise par mes soins en 2001 lors de la migration des baleines à bosse le long de nos côtes regroupe à mon sens tout un ensemble sujet de nos réflexions : la mer, les oiseaux, les habitations, la montagne ... mais elle a été prise de trop loin pour montrer l'état des voies de circulation !