Où se tient l'Atelier Zéro des États Généraux pour l'Outre-Mer ?

Je ne vois pas apparaitre un atelier qui aurait du être traité sous forme de préalable aux 8 autres : celui de la citoyenneté !
Je pouvais encore y croire puisque programme, présidents et rapporteurs des ateliers étaient susceptibles de changer jusqu'au dernier moment.
Seulement voila, on y est, l'ouverture officielle a eue lieu hier le 29 avril 2009, ... qui n'a pas apporté plus de précisions pour les détails du déroulement de ces États Généraux pour l'Outre-Mer.
Donc toujours nos 8 ateliers tels que nous les connaissions déjà.
Sans citoyenneté n'essayons même pas de voir l'avenir plus loin que le bout de notre nez pour que La Réunion sorte vite et bien de la crise et s'épanouisse économiquement.
C'est le nombre d'incivilités grandissantes qui m'effraie un peu quand même : le non respect de tous les codes par piétons, cyclistes, automobilistes, cylomoteurs et motos, la prolifération des déchets abandonnés, jusqu'aux carcasses de voitures qui se comptent à la pelle (brulées çà donne un genre et surtout çà retarde l'identification), ces chiens qui aboient à toute heure au mépris des voisins,...
Et que penser du mimétisme du "happy slapping" ? (on voit même que les séries policières ont leurs émules, heureusement que force est rendue à la loi dans chaque épisode !)
Ou encore mieux : un surveillant dans un collège expédié à l'hôpital par les coups ... des élèves !
Que penser aussi des abords des écoles non prévus pour accueillir autant de 4x4 aux heures d'entrée et de sortie des écoles, obligés de stationner comme ils peuvent les pauvres !
Le découpage scolaire n'est-il pas fait pour se rendre à priori à l'école la plus proche ?
Certes il y a quelques dérogations justifiées (je suis contre la suppression de la carte scolaire et pour le renforcement du maintien sur son secteur sans raison fortement valable), mais ils n'ont plus de souliers pour marcher les écoliers. C'était sympa "de mon temps" de retrouver les copains sur le chemin et de continuer à pied vers l'école ou d'en partir, parler de tout et de rien !
Toutes ces incivilités donnent lieu à de nombreuses querelles de voisinage, d'altercations, ... il suffit de lire la presse quotidienne qui se délecte à étendre cette rubrique.
Il faut ensuite assumer les conséquences de ces actes lorsque la loi est saisie : tout ceci ne conduit souvent qu'à de simples rappels à la loi alors que certains geste relèvent du correctionnel, voire du pénal.
Il y en a tellement à traiter que ...

L'invention pour la route du littoral mérite qu'on l'étudie !

Thierry Dijoux de Trois-Bassins avait déjà présenté quelques unes de ses inventions (retenue collinaire,...).
Sa dernière mérite que l'on s'y attarde puisque elle traite du sujet de la route du littoral qui crée tant de soucis sur l'île de La Réunion.
Elle contribuerait à construire une nouvelle route du littoral, plus vite, plus sûre,... moins chère !
On purgerait la falaise et on mettrait la roche récupérée à la mer ... sans perturber la circulation.
D'un côté on arrache la roche qui est déversée dans la mer à l'autre bout ce qui constituerait le remblai nécessaire à la construction de la nouvelle route du littoral.
"D’une pierre deux coups" c'est le cas de le dire.
Sa maquette en plastique présente un pont mobile, constitué de grues reliées par un tablier supportant des rails pour y faire circuler un wagonnet.
L’inventeur avance même d’énormes économies et un gain de temps considérable sur le chantier de la nouvelle route.
“Je pense qu’on ne dépasserait pas les 500 millions d’euros avec mon système de trois doubles grues. C’est mieux que 1,7 milliard. Et on finirait les travaux en 3 ou 4 ans. Avec en prime une voie disponible pour le tram-train”.
La Région Réunion n'a pas encore étudié son dossier alors que, la CCIR et l’INPI l’ont déjà rencontré et qu'un cabinet d’étude se penche sur la faisabilité technique du projet.
En attendant les résultats, demande de brevet en cours, notre inventeur se serait déjà remis à la tâche sur une autre invention...

Et bien moi je lui dis chapeau, bien vu Monsieur Dijoux !
Les spécialistes de Résistance Des Matériaux savent tous que sur des pentes de 45° ou moins il n'y a plus de risque d'éboulement mais seulement de glissement, et cela se protège plus facilement.
Si, cas d'école, la falaise mesure 100 mètres de hauteur à la verticale, il faut "rogner" 100 mètres au sommet pour avoir notre angle intéressant.
Bien sûr cela aurait un impact sur l'environnement, mais ce n'est pas tout le long des 12 km de parcours qu'il faudrait le faire, ... et n'a-t-on jamais commis de plus graves erreurs ?

Les tarifs bancaires ont pu baisser ! Et les autres, alors ?

Les banques annoncent des diminutions des prix de leurs services à La Réunion en allant au delà du protocole d’accord signé le 1er avril (sérieusement !) et qui devrait entrer en vigueur début mai 2009.
“Devant les arguments que nous avions avancés, elles ne pouvaient faire autrement”, a prononcé Dominique Mardaye, président du Comité contre les abus bancaires et membre du Cospar.
Il est même prévu une négociation annuelle "au cours du premier trimestre de chaque année".
Le Comité présidé par Dominique Mardaye souhaite encore un peu de "transparence" sur les différents forfaits, et que la baisse des taux constatée hors de l’île soit aussi appliquée par les établissements locaux.
J'aimerais que tous les autres secteurs de l'économie écoutent les "arguments" comme ceux que le secteur bancaire ... et cela pourrait aller déjà mieux !
Certaines baisses sont tellement importantes qu'elles me font me demander quels sont les réels profits par types d'opérations pour que quelque chose de significatif soit accordé en si peu de temps ?
J'avoue avoir été surpris en parcourant les différentes baisses accordées (par forcément dans les mêmes établissements bancaires, chacun conservant des arguments face à la concurrence).
Il faut avouer que ce n'est pas rien :
- Gratuité sur : retraits en nombre illimité dans les distributeurs hors réseau ou les retraits d’espèces aux guichets "physiques", les anomalies sur les bordereaux de chèques,
- 62,5 % sur les moyens alternatifs de paiement pour les clients interdits bancaires,
- 37 % sur les rejets de chèques impayés,
- 15 % sur les cotisations annuelles des cartes bancaires ou chèques de banque, les frais de tenue de compte, la gestion Internet.
C'est une avancée telle que je me demande aussi ... si ce n'est pas l'arbre qui cache la forêt de coûts cachés ou d'une pluie de débits jusqu'alors "oubliés" ! (référence à l'observation par certains consommateurs de l'augmentation récente des prix de produits qui ne sont pas suivis à la loupe comme ceux de "la liste" adoptée).

États Généraux de l'Outre-Mer : synthèse fin septembre, conseil interministériel fin octobre ?

Le titre en forme d'interrogation me semble justifié parce que ces États Généraux, qui devaient initialement se conclure d’ici fin avril 2009, avant un conseil interministériel programmé pour la fin mai, seront prolongés jusqu'à la fin du mois de juillet selon Luc Chatel, porte-parole du Gouvernement.
En métropole ils ont débuté ce mercredi 22 avril 2009, alors que aux Antilles et à La Réunion les collectifs rechignent à entamer les discussions locales, la composition des ateliers a été plus longue que prévue.
Le planning prévoit pourtant une synthèse nationale, préparée par une douzaine d'experts, à proposer fin septembre avant un conseil interministériel fin octobre.
Ce Conseil prévoit d'arrêter les premières décisions issues des Etats généraux et de fixer leurs modalités de mise en œuvre.
Lors d'une conférence de presse, le secrétaire d'État à l'Outre-mer Yves Jégo et la Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie ont présenté un site internet spécifique aux Etats Généraux qui permettra de recueillir les contributions des ultramarins, parallèlement aux nombreux débats publics organisés jusqu'à fin juillet dans les Départements d'Outre-Mer autour de huit thèmes communs :
1 - Comment faire baisser les prix et garantir la transparence des circuits de distribution ?
2 - Comment favoriser la production locale et diminuer les importations ?
3 - Quels grands projets structurants pour l'avenir de chaque territoire ?
4 - Comment rénover partout le dialogue social ?
5 - Comment faire évoluer la gouvernance tant à l’échelon local qu’à l’échelon central ?
6 - Comment mieux coopérer avec l’environnement régional de chaque département ou collectivité ?
7 - Comment garantir l'égalité des chances et une meilleure insertion professionnelle, en particulier des jeunes ?
8 - Quel travail faut-il accomplir pour réconcilier la mémoire, la culture et l'identité ?
A cette heure 4 contributions en provenance de La Réunion et concernant 3 thèmes sont publiées sur le site.
Je vous encourage à contribuer beaucoup plus fortement (il est même possible de déposer une contribution sous forme vidéo) pour que toutes les idées soient connues, abondance de biens ne nuit pas !
A La Réunion les travaux des ateliers des Etats Généraux devraient débuter le 29 avril 2009.
Le calendrier proposé sur le site est pour le moins surprenant : séance plénière le 10 septembre 2009 à Saint-Pierre (la notre ou celle de Saint-Pierre et Miquelon ?) - en fait affichage commun avant de publier de calendrier détaillé comme celui de La Martinique.
Remarquons que localement le Thème 3 est repris dans la presse locale comme "Les Grands Projets Structurants et les conditions du Développement Durable", question de vocabulaire, c'est l'esprit qui compte et c'est bien ce qui nous intéresse.
J'attends beaucoup de ce thème, connaissant personnellement de longue date plusieurs rapporteurs et leur volonté à faire adopter des idées bien réfléchies sur le sujet.
Elles sont bien dans la logique de "Penser à La Réunion" et de ce que je défends aussi bien dans mon activité professionnelle que associative.

"Du déclic à l'action" : faut déjà le déclic !

"Du déclic à l'action" ou "Mobilisation des équipes pour le développement durable", c'est le titre du guide mis en ligne par le Comité 21, en partenariat avec l'ADEME et avec le soutien de Bouyghes Construction et du CNFPT.
Ce guide pratique s’adresse aux entreprises et aux collectivités locales.
Après une introduction, les 10 fiches très détaillées illustrées fournissent toutes les clés pour réussir sa démarche.
L'ouvrage en ligne utilise la technologie FLUIDBOOK simulant l'avancée dans les pages d'un document papier et dispose de fonctions utiles comme le zoom avant-arrière, le marquage de pages, la recherche dans le texte, l'impression, l'envoi par mail.
Le téléchargement intégral (144 pages) se compose d'un ficher de 25 Mo au format .pdf : donc nettoyez vos tuyaux de téléchargement à La Réunion !
Ceci étant posé, pour passer du déclic à l'action, il nous faut le déclic préalable.
Je vous laisse cogiter sur quelques exemples de bureau vécus (que celui qui les ignorait lève la main !) : lumières allumées en permanence, climatisation réglée sur température très basse (collègues qui gardent des gilets !), robinets d'eau oubliés ouverts ...

Du bon travail pour nous tous, respectons le !

Un partenariat entre l'ARER - Agence Régionale de l'Energie Réunion et le TCO - Territoire de la Côte Ouest a permis d'adapter à la micro-région Ouest de La Réunion les préconisations de construction et de rénovation des logements individuels du concept de Casa DD.
Un guide - téléchargeable sur le site de l'ARER, précise après le rappel des enjeux et les bonnes pratiques (notamment celle de la réflexion préalable), que trois zones concernent l'habitat dans l'Ouest :
- La Zone sous le vent, le littoral ouest,
- Les Hauts de 400 à 800 mètres,
- La zone d'altitude au dessus de 800 mètres.
Chacune de ces zones a ses spécifités de construction dans le concept de Casa DD.
Aussi sont fournies avec de nombreux schémas explicatifs toutes les informations sur l'orientation, l'aération, la fermeture, l'isolation,... adaptées en conséquence.
Je vous parle de cette initiative de TCO parce que c'est celle que je connais le mieux, mais il y en a d'autres bien sûr.
Ce qui serait un geste écocitoyen durable, ce serait de tenir compte de toutes ces recommandations, il n'y a qu'à regarder autour de soi pour constater ... que ce n'est pas encore le cas !

Et l'écotourisme dans tout çà ?

Je vous parlais il y a quelques jours des voyages scientifiques que proposent mes amis de l'association ABYSS.
Ils ciblent un des aspects que La Réunion propose à ceux qui n'y viennent pas que pour la plage et la bronzette, mais ce n'est pas le seul, il y en a un multitude d'autres qui ne seraient pas encore suffisamment présentés.
Cela me donne une idée pour faire apprécier notre île à sa juste valeur, elle tourne autour de la notion d'écotourisme, celui qui permet de protéger la nature tout en contribuant au développement local.
Au niveau national un guide de l'écotourisme existe, mais encore une fois, La Réunion ne détient que la part du pauvre, loin de refléter ce qu'elle est capable d'offir aux amateurs de sa diversité naturelle.
Certes il existe des projets régionaux de mise en valeur du tourisme à La Réunion, mais l'écotourisme en est presque oublié devant les contingences matérielles.

Il n'y a pas que l'économie d'énergie !

Bien agir dans le développement durable, ce n'est pas avoir en permanence, et uniquement, comme objectif de réduire sa consommation d'énergie.
L'eau, surtout à La Réunion, est aussi une ressource que l'on se doit de gérer intelligemment.
Récupérer des eaux pluviales ou usées, pour qu'elles soient utilisées pour irriguer les cultures ou arroser les espaces verts publics et privés fait partie des excellentes pratiques à mettre en œuvre.
Bien sûr, cela après retraitement pour s'assurer de leur qualité, notamment bactériologique.
Mais que ne voit-on pas comme mesures prises sur l'île ?
A Saint-Paul il faudra des coûts supplémentaires en équipements pour arroser les arbres replantés le long de la Chaussée Royale à l'aide de l'eau de la nappe phréatique du lieu alors que le canal qui les borde charrie la même eau !!!
Au Port, il ne semble pas aisé de faire admettre que les "eaux grises" bien contrôlées puissent être utilisées à des fins d'arrosage !
Faudrait savoir ce que le veut, et surtout ce que l'on doit faire.

Un autre monde au centre ville de Saint-Denis

Je vous ressors ma photo fétiche de la baleine à bosse parce qu'elle le vaut bien mais surtout parce que je viens de voir beaucoup d'autres baleines (en vidéos et en photos) qui partagent le sujet de ce billet.
"Un autre Monde" : c'est le slogan particulièrement adapté qu'a choisi Planète Nature, un lieu tellement varié autour d'un concept qui me plait tellement, que cela en devient indéfinissable.
Aussi je vous invite, et une fois n'est pas coutume en matière de publicité, à visiter cet endroit dense et magique au 26 rue Jean Chatel à Saint-Denis.
Dans ce cybercafé wi-fi, médiathèque, boutique, atelier ce sont 450 m2 qui sont entièrement dédiés à la nature et à l'art de vivre.
Dire que vous y découvrirez plein de trucs, qui plus est proposés à des prix très intéressants, est un doux euphémisme.
Dire que cet endroit est en harmonie parfaire avec les idées que j'essaie de faire passer dans ce blog l'est aussi.
Il est proposé toute une gamme de cafés, chocolats et thés bios et équitables, avec dégustation de produits AB spécialement importés. Un ordinateur est mis à disposition avec une sélection de podcasts au naturel, et il s'y déroule des conférences à 13H sur des tas de sujets plus intéressants les uns que les autres : recherche, construction écologique, vélo électrique, mur végétal, etc...
Et quand vous aurez parlé comme moi longuement avec Fabrice Schnöller, le Fondateur de Planète Nature, de l'étude en cours à la Réunion par le biais de la fondation ABYSS, sur les vocalisations des cachalots et baleines à bosse vous en ressortirez émerveillés.
C'est à se demander pourquoi il est obligé de faire preuve de tant d'imagination pour la mener à bien tellement le sujet et les pistes de découvertes devraient intéresser les autres scientifiques, les ministères de l'écologie et des fondations du monde entier.
A partir de juillet ce sont aussi des voyages scientifiques en partenariat avec Excursia qui verront le jour.

Des intiatives publiques pour le chauffage solaire de l'eau

Les communes de Saint-Leu et de Bras-Panon viennent de décider d'aider les particuliers à s'équiper en chauffe-eaux solaires sur deux de leurs villages (le Plate et Rivière-du-Mât les Hauts).
Les mesures d'aide directe de la collectivité - prime - et indirecte de l'état - crédit d'impôt, peuvent, pour ceux qui ne pourraient réaliser l'investissement, être associées à des plans de financement adaptés qui permettraient à un particulier de s'équiper pour une somme de 8 euros par mois pendant 20 ans - durée habituellement retenue comme durée d'amortissement d'un bien immobilier.
Un accompagnement de l'ARER - Agence Régionale de l'Energie Réunion - permettra de vérifier que le chauffe-eau est installé dans des conditions optimales.

Les travaux sur la biomasse devraient inspirer

Ces derniers jours on a parlé de plusieurs travaux intéressants sur la biomasse, avec un éclairage particulier sur l'utilisation des micro algues qui pourraient fournir la part de biocarburant qui doit être associée au gazole en 2012.
Certaines études démontrent même que c'est une solution moins onéreuse que l'énergie fossile.
Une société réunionnaise s'est engagée dans cette voie, elle a raison et mérite toutes les félicitations.
Mais chacun à notre niveau nous pouvons aussi travailler cette biomasse : les collectivités mettent en général à disposition un bac à compost et gratuitement sur simple demande téléphonique pour les maisons individuelles.
Voila de quoi améliorer les beaux jardins créoles objets cette fois d'une saine rivalité entre voisins !

Travail informel et travail au noir

Quelle pudeur que de dire le travail "informel" !
Il n'y a aucune différence avec le travail au noir bien sûr, mais c'est le terme employé par l'OCDE dans son rapport publié le 8 avril 2009 sur le travail informel.
C'est une vision mondiale du phénomène avec son estimation à un niveau record avec plus de la moitié de la population active de la planète qui s'y consacrerait, avec augmentation en cours due à la crise économique.
Parmi les effets induits il y en a un qui a retenu mon attention : le travail "informel" conduit à une baisse des salaires officiels dans les pays pauvres puisqu'il y a un système parallèle les employeurs ne se priveraient pas !
Tout cela me rappelle quelque chose que j'ai l'impression de vivre au quotidien sans aller dans les "pays pauvres", nous sommes loin d'en faire partie, mais pourtant...
L'OCDE propose dans les pays en développement un ensemble de mesures pour promouvoir la création d’emplois de qualité, y compris dans le secteur informel.
"Améliorer l’infrastructure, renforcer les capacités, soutenir les réformes institutionnelles et promouvoir l’accès aux ressources pour les entreprises informelles sont les éléments clé de cette stratégie. Ces mesures devraient encourager les travaux publics, le microcrédit et des programmes de transfert conditionnel."
Et si l'on s'en inspirait ?

Dégats sur intempéries,... plus qu'il ne devrait !

Ces deux derniers jours les fortes pluies ont entrainés des dégâts dignes de véritables cyclones à La Réunion.
Certes les précipitations ont été abondantes avec beaucoup de conséquences désastreuses.
Mais en observant de plus près les évènements un sentiment au goût amer m'est apparu.
Ce sentiment n'est pas motivé par l'inévitable, nous sommes en zone tropicale, les cultures souffrent toujours dans pareil cas, les radiers, voire certaines routes sont coupées (quoique ...), mais c'est ailleurs que c'est plus énervant.
Comme toujours il y a eu encore les imprudents à vouloir braver les éléments déchainés et une voiture s'est retrouvée dans le lit de la Rivière d'Abord, son occupant s'est extrait par la vitre arrière pour échapper à la noyade.
Plusieurs accidents de la circulation sont aussi à déplorer pour vitesse excessive sous la pluie, un même avec blessure d'un ouvrier qui travaillait sur le bas côté.
Et combien d'autres images dans les reportages m'ont fait hurler devant tant de drames qui auraient pu être évités :
- des pelleteuses obligées de retirer des caniveaux obstrués des bacs de poubelles éventrés et d'autres déchets abandonnés par des indélicats,
- des maisons et propriétés inondées avec du mobilier dégradé parce que le "voisin du dessus" détourne l'eau, tout en se moquant des conseils qui lui sont prodigués : "Après moi le déluge" - et bien c'est arrivé !
Ne parlons pas de développement durable tant que le sens civique ne sera pas plus développé que cela !

Je l'ai vu rouler et se recharger

Ce véhicule roule en pensant à La Réunion !
J'ai tellement apprécié de voir ce véhicule électrique rouler ce matin que j'en ai oublié de faire une photo personnelle, aussi j'espère que mes amis d'Electrans ne m'ont voudront pas de leur en avoir "piqué" une pour illustrer ce billet.
Ensuite, j'ai pu apprécier que pour le mettre en charge, pas besoin d'installation ou d'équipement spécifiques : on le branche sur une prise standard 220V 10-16 Ampères avec un bon dévidoir à rallonge électrique comme ceux qui sont présents dans chaque maison pour le bricolage, la tondeuse à gazon électrique ... et le tour est joué !
Ayant repris mes esprits, je me suis précipité sur le site pour voir ses caractéristiques.
La valeur absolue du prix d'acquisition m'a un peu surpris pour un véhicule de cette catégorie, mais il ne faut pas s'y arrêter, surtout que des formules de financement sont proposées... Force est de constater, chiffres à l'appui que le modèle électrique fait économiser à son heureux propriétaire dans les 10.000 euros sur 5 ans par rapport au même véhicule propulsé par un moteur thermique.
Es-ce que ce n'est pas penser à l'avenir de La Réunion que d'utiliser ce type de véhicule ?

Innovation et développement durable

En cette semaine du Développement Durable, les réflexions collectives portent sur les exigences en la matière.
Lors d'un interview Dominique Céna, Directeur Désigné de CICF Construction a dit récemment que "Innover peut être seulement de la matière grise, pour "rendre simple", détourner un système ou un matériel de son usage prévu".
Ceci demandera de renforcer les structures de recherche, et donc devrait engendrer la création de postes de haut niveau, de nouveaux métiers, vite rentabilisés par les gains énergétiques conséquents pour ne citer que cet exemple.